Groupe de Travail : Transition Ecologique

Pour le CNRS

Suite à un premier bilan des émissions de gaz à effet de serre, un plan de transition bas carbone a été présenté à la direction du CNRS. Les premières actions doivent commencer dès novembre et concernent quatre premières thématiques : achats, numérique, mobilité et énergie.

Pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés d’ici 2100, il faut atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Les Accords de Paris ont ainsi fixé l’objectif de diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % d’ici 20301 . « La recherche a son rôle à jouer, en proposant des solutions mais également en adoptant des pratiques compatibles avec cet objectif », assure Alain Schuhl, directeur général délégué à la science du CNRS. Après avoir analysé les résultats de son premier bilan des émissions de gaz à effet de serre mené sur les données de 2019, le CNRS s’engage donc dans un plan de transition bas carbone « ambitieux et nécessaire » : « Ce plan s’inscrit surtout dans la stratégie du CNRS qui vise à diminuer l’impact de la recherche française sur l’environnement, tout en conservant son excellence ».


Pour l’UCBL 1

Mise en œuvre de la circulaire MESRI du 24/09/2022 portant sur la déclinaison du plan de sobriété énergétique au sein des opérateurs d’enseignement supérieur, de recherche et du réseau des œuvres.

Eléments de réflexion de la politique sobriété de l’établissement : Les principes : Il faut pouvoir faire face à la crise, conserver notre capacité d’investissement, répondre en 2030 à l’objectif de 40% d’économie d’énergie (sur les parties tertiaires) et atteindre 60% en 2050.

Les orientations proposées sont d’assurer la qualité et la continuité pédagogique sans fermeture, de créer un réflexe énergétique, et de répondre à la nécessité de communiquer. Il y a 3 leviers envisageables comme suit :

  • Le rationnement pur et dur de la consommation énergétique ou la possibilité de réduire temporairement la consommation énergétique (fermeture)
  • L’efficacité ou l’amélioration des performances techniques des usages de chacun : actions d’investissement de l’université, CPER (Contrat de plan Etat-Région)1, à poursuivre en plusieurs temps
  • La sobriété ou les changements d’usage, de comportement ou de pratique de consommation engendrant une baisse de la consommation de l’énergie.

Membres du groupe de travail


Comptes rendus de réunions


  1. Afin de susciter un effet levier, les crédits que l’Etat met à disposition dans le cadre de France relance ont vocation à être complétés par des cofinancement des collectivités territoriales. Etat et collectivités s’engageront ainsi réciproquement, dans le cadre d’accords régionaux de relance et, au niveau infrarégional, dans le cadre de contrat de relance et de transition écologique (CRTE), qui pourront être la déclinaison du volet territorial du CPER. ↩︎